SOCIAL

CONTRIBUTION COLLECTIVE DANS LA PREVENTION DES GROSSESSES CHEZ LES ADOLESCENTES

Dans la culture rwandaise, on dit qu’au lieu de resoudre les conséquences d’un problème, il vaut mieux en traiter les causes. Conformément à sa mission, de former une personne complete dans toutes les dimensions, EPR l’a bien compris.

Face à la problématique des grossesse précoces chez les adolescentse, l’EPR n’a pas choisi de les condamner pour avoir enfreint les lois divines ni de les assister seulement en raison des défis auxquels elles sont confrontées, elle s’est lancée plutôt  à la recherché des causes profondes de ce problème.

Parmi les causes identifiées qui sont le manque d’informations en matiere de santé reproductive, le manque  déducation dès le plus jeune âge à une masculinité positive, la pauvreté des familles, ces grossesses ont pourtant d’autres causes silencieuses parmi lesquelles la mauvaise santé mentale des adolescents ou des parents. L’anxiété, la dépression, le manque d’estime de soi ou encore la quête d’affection peuvent pousser les adolescents à adopter les comportements à risque les exposant ainsi d’avantage aux grossesses non desirées. Comprendre ce lien entre le mal-être mental et maternité précoce, c’est aussi inviter la société à repenser ses solutions, au-dèla des seules réponses économiques et éducatives.  

C’est ce que EPR a fait en invitant différents experts lors de la réunion de cloture de la deuxième (2 ͤ ͫ ͤ ) phase du projet ESMPA (Éducation des jeunes à une Sexualité Responsable et Promotion d’une Masculinité Positive), qui a été mis en œuvre pendant six ans depuis 2019-2025. Cette réunion du 25 au 27 août 2025 a rassemblé les groupes cibles intermediaires (partenaires du projet, notamment les responsables de paroisses, les directeurs des établissement scolaires, les enseignants et les pairs éducateurs des jeunes.


Le thème de la réunion était: ma contribution dans la prévention des grossesses chez les adolescentes.


Mr. Damascène HABIMANA, directeur du département de la santé de l’EPR

Il a expliqué que le projet a été mis en œuvre dans 10 écoles secondaires de l’EPR, accueillant des jeunes de 12 à 22 ans, issus de différentes confessions religieuses et dans les 20 paroisses travaillant avec des jeunes de 14 à 25 ans, y compris les jeunes filles mères.

Les participants ont eu le moment de prier et de partager la parole de Dieu.


Dans un exposé du Dr. Anicet parlant sur la politique et des actions gouvernementales visant à prévenir les grossesses chez les adolescents. Il a déclaré qu'une étude du ministère de la Santé du Rwanda a révélé que les enfants de moins de 12 ans, beaucoup d'entre eux, avaient eu des rapports sexuels suspects.

Il a insisté sur la planification de l’accouchement qui doit être faite par les parents, car la santé mentale d’une personne ne se construit pas après sa naissance, il prend racine bien avant même sa conception. Cela veut dire que une personne complète ne se construit pas à la  maison ou à  l’école seulement, c’est un projet qui commence dès l’idée d’avoir un enfant.

Il a conclu en demandant aux participants et à tout le monde de faire des efforts pour offrir une éducation équitable aux enfants, et accomplir leur devoir de protéger les jeunes.



L’organisation URUKUNDO INITIATIVE, l’une des parties prenantes du projet, a présenté un jeu éducatif appelé URUKUNDO GAME, qui aborde des questions liées à la santé reproductive et favorise la communication et les liens entre les participants du jeux.